Tomo Koizumi Automne Hiver 2023-2024 Fashion Week de Milan. Récit d'Eleonora de Gray, rédactrice en chef de RUNWAY MAGAZINE. Avec l'aimable autorisation de Tomo Koizumi.

Il a été annoncé que Dolce & Gabbana soutiendra Tomo Koizumi à la Fashion Week de Milan, dans le cadre de l'engagement de la marque à encourager les jeunes talents créatifs.
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"Tomo est un volcan d'idées, d'énergie et de vitalité, et sa mode en est la preuve : les nuages ​​d'organza, les couleurs vives, l'élégance et la légèreté des formes de ses vêtements traduisent clairement le processus créatif profond qui les sous-tend. Nous sommes heureux de pouvoir être aux côtés de Tomo en cette occasion très spéciale et de réunir son art pour la première fois à Milan. – Domenico Dolce et Stefano Gabbana

Dolce & Gabbana a fourni l'initiative dans toute son organisation, a accueilli le défilé de mode dans ses espaces à Milan.

Le soutien c'est génial - je suis tout à fait partant. Mais depuis le début quelque chose me dérangeait avec ce créateur. Quelque chose semblait faux ou pas tout à fait correct. 

Il y a 4 ans, ce costumier japonais est arrivé sur la scène mondiale de la mode. Ses robes ont été trouvées sur instagram par un expert et bon ami de Marc Jacobs, qui a présenté Tomo Koizumi à cette généreuse New-Yorkaise. Marc Jacobs a donné son magasin et a demandé à ses amis top-modèles de défiler pour Tomo, et gracieusement (quand on dit que ça veut dire - pas d'honoraires impliqués) a marché pour lui.

Et… SCANDALE… La créatrice Stella Cadente Stanislassia Klein a montré à tous media ses créations, et des photos de son défilé parisien pour la saison automne-hiver 2004-2005. Ses robes étaient exactement les mêmes… Tomo Koizumi a reçu des centaines de notes l'accusant de COPIER… Lire l'histoire ICI.

Ce n'est PAS Tomo Koizumi - c'est Stella Cadente Stanislassia Klein 2004.

Tomo Koizumi a dû quitter New York et se rendre à Milan, loin du scandale, où il s'est installé et a tenté de faire ce « yeux de chien » aux marques de luxe établies. 

Tomo Koizumi s'est proclamé comme un designer talentueux émergent, qui n'a pas de base financière solide (cela signifie qu'il n'a pas d'argent). Et puis tout à coup il a demandé Vogue pour lui présenter John Galliano. Encore mieux de faire le reportage sur la façon dont il s'est transformé, reconstitue la robe de John Galliano, et comment le Grand Maître John Galliano a transformé la robe de Tomo… 

Vous pouvez me raconter toutes sortes d'histoires, mais ce n'est en aucun cas un arrangement "hors taxes". Cette introduction, ce reportage etc… a un coût assez élevé (je veux dire de l'argent). Et oui, Tomo Koizumi s'est trouvé un investisseur. Pendant ce temps, quelque chose n'allait pas bien, alors il retourna au Japon.

Et voilà que presque 4 ans plus tard il revient, incarnant un créateur émergent devant Domenico Dolce et Stefano Gabbana, qui lui ont proposé des tissus, leur établissement, des modèles pour arpenter le runway… Et en même temps il a encore payé avec Vogue Gwendoline Christie, l'actrice la plus recherchée dans le monde de la mode aujourd'hui après sa performance à la série Netflix "Wednesday" et au défilé de mode Thom Browne à Paris la saison dernière.  

Il y a tout juste 3 semaines, Tomo Koizumi s'est offert une vidéo avec Gwendoline Christie, qui raconte comme un conte de fées son histoire année après année au public dans un environnement fleuri. Savez-vous combien coûte une vidéo d'une actrice très connue racontant votre histoire ? Beaucoup.

Quelque chose ne va pas chez ce créateur…

En dehors de cela… la collection a l'air amusante. Tomo Koizumi a reçu les célèbres tissus siciliens Dolce Gabbana pour jouer avec. 

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